C’est le premier ministre canadien qui en a fait l’annonce ce jeudi dans son discours au Sommet de la Communauté caribéenne (CARICOM). Justin Trudeau n’a pas donné de date, il a toutefois indiqué que ces militaires seront déployés au large d’Haïti dans les prochaines semaines.
Pas longtemps, un avion de l’armée canadienne sillonnait l’espace aérien du pays en support à la Police Nationale d’Haïti avait indiqué l’Ambassadeur du Canada en Haïti Sébastien Carrière. Le gouvernement haitien avait formulé une demande officielle aux Nations unies d’une force militaire devant combattre les gangs lourdement armés qui défient ouvertement la PNH. Ces bandits armés contrôlent une bonne partie de la Capitale, Port-au Prince ; ils tuent, kidnappent et violent en toute impunité. Malgré de petites opérations menées par les unités spécialisées de la PNH pour repousser ces malfrats, les résultats laissent à désirer.
Dans une enquête publiée par une firme privée haïtienne au début de l’année, plus de 80% des personnes interviewées disent ne pas croire en la capacité de la Police Nationale d’Haïti de combattre les gangs munis des armes de guerre sophistiquées. Et les soucis ne s’arrêtent pas là avec le nombre de policiers qui déposent leurs documents de voyage dans le cadre du programme migratoire lancé par l’Administration Biden en faveur d’Haïti.
Cette force militaire très attendue en Haïti aura du travail pour déloger les gangs qui occupent plusieurs zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince. La rentrée Sud de la Capitale est devenue une zone déserte et méconnaissable avec des infrastructures totalement détruites.
ET/HPN
Σχόλια