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Haïti : L’engagement citoyen, antidote contre une démocratie en péril

Des spécialistes en sécurité sont on ne peut plus catégoriques : « Il est impossible d'avoir une démocratie sans sécurité citoyenne ! » Cette même idée a été récemment évoquée par le président dominicain Luis Abinader, lors d'une intervention sur le phénomène de l’insécurité auquel sont confrontés les deux pays se partageant l'île. C'est une réalité indéniable que les libertés citoyennes ne peuvent être exercées s’il n'y a pas de rues sûres et si un minimum de paix ne règne pas dans le milieu familial. En Haïti, nous devons nous en occuper et en faire une lutte pour nous tous afin de pouvoir à nouveau avoir un pays sûr. Un pays où tout le monde puisse vaquer librement à ses occupations. Un pays où les bandits ne peuvent se substituer à la police. Un pays où les viols, les tortures, les vols et les violences de toute sorte cessent à tout jamais. Le gouvernement a sa part de responsabilité, mais la sécurité des citoyens se construit lorsque nous apportons tous notre contribution, dans une perspective préventive et non curative.Une société sans sécurité citoyenne amène ses membres à perdre confiance dans le système, à commencer par le renoncement aux libertés essentielles, à croire qu'avec cette démission le climat d'insécurité va changer, et à finir par accepter un gouvernement dictatorial ou répressif comme la solution aux crimes. Nous devons trouver une formule qui garantisse la sécurité des citoyens au sein de notre ordre démocratique. Nous ne devons jamais renoncer à cette formule. Malheureusement pour Haïti, ce problème ne peut être traité et surmonté en toute urgence par ses propres citoyens et autorités. Menacés par des bandes criminelles qui ceinturent la région métropolitaine de Port-au-Prince, nombreux sont les citoyens qui croient que les soi-disant autorités établies ne sont pas en mesure de venir à bout du phénomène sans l'aide de la communauté internationale. Ils attirent l'attention de l'Organisation des Nations Unies (ONU), l'Organisation des États Américains (OEA) et des grandes nations sur la nécessité de ne plus continuer à hésiter à remplir leurs obligations envers le pays, qui a touché le fond de sa situation de crise.Les criminelles doivent répondre des actes sanglants dont ils sont responsables. La Police Nationale d'Haïti, avec le soutien logistique et technologique de la communauté internationale, doit définir le plan approprié pour faire face à ces criminels, pensent des membres de la population. En somme, si la police haïtienne n'a pas la capacité technique, si elle n'a pas les moyens financiers et si les autorités haïtiennes n'ont pas la volonté politique de résoudre la crise, parce qu'elles s'en nourrissent, on ne peut que déduire qu'un soutien étranger de nature militaire est éminemment nécessaire.


La Rédaction 

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