Moins d'un mois après les sanctions imposées par le Canada et les Etats-Unis contre sa personne, le 20 décembre dernier, l'ancien ministre de la Justice croit que c'est une décision politique et non une décision judiciaire car il n'a pas été signifié à date. Me Dorcé déclare être en bon état d'esprit et n'a pas à se plaindre contentant de dire que les deux pays se sont trompés de cible en prenant cette décision injustifiée.
L'ancien ministre qui répond aux questions de la justice notamment du juge instructeur Wesser Walter Voltaire, dans le cadre du dossier de la cargaison d’armes et de munitions à Port-de-Paix en juillet 2022, à titre de témoin, a choisi de se défendre lui-même.
"C'est une contribution que je donne à la justice pour que le dossier avance. Je continue à travailler pour que le pays dispose d'un Etat de droit, d’une justice forte et fiable, car la force doit rester à la loi", rétorque l'avocat aux questions des journalistes après son audition.
Les sanctions prises contre Berto Dorcé, consistent en une interdiction du territoire et sur les opérations, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’il peut détenir au Canada et aux Etats-Unis.
Le Canada a des raisons de croire que l'ancien ministre a utilisé son statut pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption. Le seul souci de l’ancien Garde des sceaux de la République reste l’impossibilité de se rendre maintenant aux Etats-Unis pour son suivi médical. Ce qu’il considère comme un impact direct de ces mesures.
YPL/ HPN
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