Des informations communiquées par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), et relayées par plusieurs médias de ce qui reste de la capitale haïtienne, ont fait état de près de 150 personnes tuées et 92 autres blessées par balles au cours de la semaine allant du lundi 11 au lundi 18 novembre en cours, a appris HPN de sources combinées.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), principale entité des Nations Unies en matière de droits de l'homme à qui, l'Assemblée générale confie le mandat unique de promouvoir et de protéger tous les droits de l'homme, ces personnes tuées et blessées, ne sont autres que des victimes directes de la violence des groupes armés dans le pays.
Cette nouvelle flambée de violence aveugle des gangs armés provoque également, notamment dans le quartier de Solino, près de 20 000 déplacés internes comprenant des enfants, des jeunes, des femmes, des femmes enceintes, des malades et des personnes du troisième âge qui sont forcés d’abandonner leur demeure pour fuir la fureur des bandits armés, a indiqué le HCDH dans son rapport.
Une situation qui vient aggraver et augmenter le nombre des 700 000 déplacés internes déjà enregistrés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, contrôlée à 85 % par des foyers de gangs, a déploré le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme qui mène des activités en Haïti par le biais de la composante droits de l’homme du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) et dans le cadre de la transition vers le nouveau cadre de développement des Nations Unies.
Alix Laroche/HPN
Photo archives Google
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