Depuis tantôt deux mois, de nombreuses écoles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince sont dysfonctionnelles à cause de l’insécurité. Le ministère de l’éducation nationale a publié un nouveau calendrier scolaire sans tenir compte de la façon dont les enfants pourront retourner à l’école. L’association des parents d’élèves d’Haïti tire la sonnette d’alarme.
En conférence de presse ce lundi, le porte-parole de l’association des parents d’élèves d’Haïti (ASPAEDH), Fedner Confident, fait remarquer que les activités académiques ne sont pas à l’arrêt sur l’ensemble du territoire. Les directeurs des écoles des villes de province sont contre la décision du ministère, soutient Fedner Confident.
Aussi, il s’interroge sur l’opportunité de revoir le calendrier, faisant remarquer que cela va avoir des impacts sur les institutions qui continuent de travailler, notamment en ce qui concerne leurs obligations envers les enseignants et le personnel administratif. L’année scolaire est sérieusement menacée au grand dam des parents et des élèves, souligne Fedner Confident.
On ne peut pas modifier le calendrier pendant que les écoles gardent leurs portes fermées, soutient l’activiste. Il demande aux autorités éducatives de changer leur fusil d’épaule et de plancher réellement sur la situation des écoles, des parents et des élèves sur toute l’étendue du territoire.
Il dénonce l’absence de transparence au niveau du Fonds National de l’Education dont les dirigeants font l'objet de soupçons de corruption. Aussi, il appelle les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités.
DO/HPN
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