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Haïti-Environnement : Port-au-Prince, ville d'ordures et Port de fatras pour La Toussaint


Pourquoi cette ville, la Capitale d'Haiti, s'est transformée avec autant d'ordures offrant un spectacle avec tant de laideur ? C’est l’interrogation de plus d’un qui demeure encore sans réponse. L’on se demande perplexe, où sont passés les responsables municipaux qui sont payés pour servir la nation. On a la forte sensation, à par garder le pouvoir et empocher le plus d’argent possible, que rien concernant la République n’intéresse les autorités constituées. En témoigne, le blocage des carburants impactant négativement sur les activités, notamment une rentrée des classes encore imaginaire un mois après la date officielle prévue par l’État.


Il n’y a presque pas un endroit dans la région métropolitaine de Port-au-Prince où les rues de la capitale ne sont pas ornées de montagnes de fatras en décomposition, dégageant une odeur pestilentielle. Ce, dans l’indifférence des uns et des autres, constate un reporter de HPN.


Que l’on soit au Centre-ville, à Pétion-Ville, à Delmas, à Frères, dans les zones sud et nord de Port-au-Prince, l’évidence de cette situation désolante et lamentable demeure. Des tas de fatras pullulent partout comme des bulles au soleil.


Face à ce constat, les réactions des citoyens pleuvent de toutes parts. Si certaines personnes indexent d’un côté, l’insouciance de la population qui jette leurs colis de détritus n’importe où, sans même se soucier des principes élémentaires d’hygiène, d’autres lapident plutôt l’irresponsabilité de l’État de se comporter malheureusement de la sorte.


« À chaque pas, nos pieds ne font que fouler des fatras. C’est dégueulasse ! Ce n’est pas possible ! Comment ne pas être tombé malade dans de telles conditions d’hygiène publique ? Les autorités devraient avoir honte de circuler dans leur véhicule officiel vitres fumées dans cette atmosphère infecte », baragouine une citoyenne qui jouait de la marelle en esquivant des piles de fatras à Pétion-ville.


Dans certains cas, des monticules d’ordures jonchant durant longtemps des rues et gênant ainsi la circulation sans avoir trouvé la bénédiction de ceux qui sont placés pour les enlever vers d’autres espaces réservés à cette fin, servent, tristement, et très souvent, de référence susceptible de guider quelqu’un à une adresse quelconque.


En effet, c’est dans cette ambiance honteuse de monticules de détritus partout dans la capitale, que les adeptes sont en train de fêter La Toussaint qui se déroule les 1er et 2 novembre.


Dans la peur et l’inquiétude, faute d’une insécurité grandissante d’aube en aube et de crépuscule au crépuscule qui ne cesse de hanter les esprits, des gens vaquent timidement à leurs activités en ce moment de répit de bouleversements socio-politiques, dans des rues sales, bondées de fatras à l’approche de la nativité devant marquer les festivités de fin d’année.


Alix Laroche

hpninfo.com



 
 
 

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