Au-delà des problèmes de toutes sortes, notamment l’insécurité, la cherté de la vie qui tracassent les riverains de la région métropolitaine de Port-au-Prince, le dilemme de l’environnement fragile, ponctué de l’irresponsabilité de l’État et de l’insouciance de la population qui y vit, reste et demeure un vœu-pieux, constate hpninfo.com.
En effet, les précipitations successives qui se sont abattues au cours des derniers jours du mois d’août sur la région métropolitaine, particulièrement dans plusieurs communes liant la Capitale haïtienne, ont apporté de nouveaux maux à la souffrance des résidents de divers endroits.
De nombreuses zones, sortant de Carrefour, en passant par Bizoton, Fontamara, Martissant, Bolosse, Bicentenaire, Grand’Rue (Boulevard Jean Jacques Dessalines), Pétion-Ville, notamment la zone où se trouvait jadis l’ancien cimetière, sont dans une situation déplorable. Le constat est partout le même. Les voies publiques remplies de monticules et d’eau puante sont très sales.
Quant à la zone avoisinant l’aire de l’ancien cimetière de Pétion-Ville, où le ministère des Travaux publics via la Direction départementale avait entrepris des travaux de réparation inachevés depuis déjà plusieurs mois, elle se trouve dans un état plutôt lamentable. Même les piétons éprouvent de grandes difficultés pour y circuler librement. Il faut de toute façon jouer à la marelle en fréquentant ce lieu infect qui entrave visiblement la circulation.
Cet endroit bondé également de débrouillards de toutes sortes, mais aussi des stations improvisées et anarchiques de véhicules de transports publics, ne diffère guère de la Croix-des-Bossales.
Comme tant d’autres lieux observés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince offrant ces images désolantes, cet espace particulier à Pétion-Ville nage dans des bassins d’eau boueuse et des tas de fatras dégageant une odeur nauséabonde, susceptible

d’engendrer des maladies.
Outre les eaux boueuses, l’asphalte est jonché d’immondices suffocantes et d’alluvions à un point tel qu’on n’arrive même plus à identifier ce qui reste du macadam.
Cette situation critique qui ne manque pas d’attirer l’attention de beaucoup de citoyens, devrait interpeller la responsabilité des autorités constituées et pincer la conscience de la collectivité aux fins de mieux agir vis-à-vis de l’environnement.
Alix Laroche
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