Haïti-crise: Semaine décisive, la CI se réunit à la Jamaïque sur la crise haitienne

Plusieurs pays de la communauté internationale doivent se rencontrer lundi à Kingston, capitale de la Jamaïque pour se pencher sur la crise qui secoue la République d'Haïti depuis que le Premier Ministre Ariel Henry a été tenu en dehors de Port-au-Prince.

Les pays dont les USA, le Canada, la Grande Bretagne et les pays membres de la CARICOM doivent débattre de plusieurs points notamment la contribution à apporter à la Mission multinationale de soutien à la sécurite (MMSS), et la succession du Premier Ministre Henry.

Entre temps, des organisations politiques auraient soumis des listes de personnalités devant faire partie d'un Conseil présidentiel de cinq membres dans le cadre d'une gouvernance bicéphale pour assurer la transition avant les élections.

Sur les réseaux sociaux circulent des noms des organisations et des futurs membres du Conseil. Il s’agit, selon ces rumeurs du Dr René Jean Jumeau, ancien ministre de l’Energie sous l’administration Lamothe /Martelly, l’économiste Fritz A. Jean ex-Gouverneur de la Banque centrale, serait désigné par l’« Accord de Montana » ; l’ex-Président du Sénat, dirigeant de l’OPL, l’Ingénieur Edgard Leblanc Fils, représenterait le «Collectif 30 janvier», un représentant de Fanmi Lavalas, qui serrait l’Architecte Leslie Voltaire.

Samedi, l’ex-Commissaire de police Guy Philippe récemment libéré par les USA où il a purgé une peine de 6 ans pour blanchiment d'argent de la droguea manifesté son désir de diriger la transition. L’ex leader du Front Révolutionnaire, a indiqué à Reuters qu’il veut diriger et implémenter un programme d’amnistie en faveur des leaders des gangs armés opérant dans la Capitale et ses environs.

Signalons que l’Assistant secrétaire d’Etat américain Brian A. Nichols avait  indiqué en début de week-end, que le gouvernement américain est concentré sur la crise sécuritaire et politique en Haïti. Le diplomate américain demande aux acteurs haïtiens de prioriser Haïti, pour arriver à stopper la violence, en faisant des concessions pour la restauration de la démocratie et la stabilité.

YPL-HPN