Par Alix LAROCHE
Le parti politique UNIR (Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation), coordonné par Clarens Renois, s’est réjoui de voir enfin entrer en ligne de compte, ses idées prônées avec insistance depuis plus de dix (10) ans, que sont la culture de la tolérance et la capacité de dépassement entre les acteurs politiques de travailler ensemble, même s’ils ne partagent pas les mêmes idéologies ni de faire partie du même groupement politique.
Plaçant quelques mots relatifs au Conseil présidentiel de transition (CPT), le parti politique UNIR a indiqué que c’est pour la première fois dans l’histoire politique d’Haïti de 1986, marquant la fin de la dictature des Duvalier, à 2024, que des opposants politiques et le gouvernement sortant, acceptent de collaborer pour diriger à travers ce Conseil présidentiel de transition qui va travailler pour organiser les élections dans le pays.
« Avec ce Conseil, il se pourrait bien que soit un nouveau chapitre qui va s’écrire dans l’histoire politique d’Haïti », a déclaré dans une note vocale publiée sur les réseaux sociaux, le Coordonnateur général du parti UNIR, Clarens Renois.
D’après le journaliste chevronné, respectueux et respecté dans le milieu, malgré les avis partagés par beaucoup d’acteurs de la société en défaveur de cette structure politique de neuf (9) membres qui, dans les heures qui suivent, devrait prendre les rênes du pouvoir, l’on devrait la souhaiter la réussite et l’encourager à travailler dans l’intérêt du pays.
« Si cette espérance marche, ce sera pour le bien de tout le monde », a martelé le leader du parti UNIR, lequel ne se lasse jamais de promouvoir l’idée de voir la nation haïtienne se réconcilier avec elle-même.
« UNIR, a poursuivi M. Renois, se réjouit de voir que ses idées commencent à faire son chemin. Par exemple : le Conseil présidentiel, c’est peut-être le premier pas sur la route de la réconciliation et l’union nationale telle que rêvé par le parti », a-t-il souhaité.
Selon Clarens Renois, ce CPT devrait marquer un tournant dans notre histoire de peuple. Il s’agirait, croit-il, du début d’une autre façon de voir Haïti et les Haïtiens. Pour rendre cela possible, les membres du Conseil, a-t-il souhaité, doivent conjuguer tous les efforts nécessaires, en reléguant à l’arrière-plan les intérêts personnels, les intérêts sectaires, de groupe et de parti, pour prioriser d’abord les intérêts du pays.
Pour Clarens Renois, il s’agit d’une occasion historique que les membres dudit Conseil ne doit rater en aucun cas. « Si cette expérience échoue, l’histoire retiendra que ce sera la responsabilité pleine et entière de ces derniers qui parvenaient pas à s’entendre pour mener à bien la barque du pays », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, l’ex-candidat à la présidence, estime qu’après 40 ans de tâtonnement et de chambardement socio-politique, il est temps pour que le pays emboîte le pas vers la voie du développement et de la délivrance. Cette voie, a-t-il ajouté, qui puisse apporter la stabilité et un lendemain meilleur pour tout un chacun.
« Commençons par diriger d’une autre manière. Dirigeons dans le dialogue afin d’éviter des conflits répétés qui ne font que faire marche arrière le pays. Le Conseil présidentiel doit diriger dans la transparence et la modération. Ses membres doivent diriger dans un esprit animé de tolérance et d’amour d’Haïti », a conclu la note vocale de l’ancien acteur du Feuilleton radiophonique très prisé en Haïti dans les années 80-90 « Woy ! Les Voilà !!! » de Mona Guérin.
Alix Laroche/HPN
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