Contrairement aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux relayant un article du Miami Herald sur la possibilité de démission du Premier ministre Ariel Henry, le département d'État américain réfute catégoriquement les rumeurs, et apporte son soutien au chef du gouvernement empêché de retourner en Haïti et actuellement à Porto-Rico. Selon le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, les États-Unis d'Amérique souhaitent plutôt que le gouvernement d'Ariel Henry accélère la transition vers une structure de gouvernance habilitée et inclusive en Haïti. Une transition, dit-il, qui devrait préparer le déploiement efficace de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) et pour faciliter la tenue des prochaines élections.
Entretemps en Haïti, plusieurs coalitions politiques, dont le parti Pitit Dessalines, proposent une alternative au Premier ministre Ariel Henry, prônant un exécutif bicéphale qui sera dirigé par un Conseil présidentiel et un nouveau Premier ministre. Trois (3) personnalités sont déjà désignées pour diriger cedit Conseil présidentiel dont l'ancien rebelle et sénateur élu Guy Philippe, en est un.
Parallèlement, les partisans du pouvoir, les signataires de l'accord du 21 septembre, prônent un remaniement avec des ministres de qualité. Marjorie Michel, André Michel et Edmonde Supplice Beauzile, et Louis Gérald Gilles, lancent un appel d'urgence, ce 6 mars, pour relancer le dialogue avec tous les citoyens et opérer un remaniement ministériel. Ces supporteurs du pouvoir plaident en faveur de l'adoption de mesures célères pour sécuriser les vies et les biens des citoyens, la nomination de commissaires de gouvernement pour restaurer l’autorité de l’État et la prise de mesures sociales d’urgences.
YPL- HPN
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