top of page

Haïti-Crise : Où sont passées les parties représentées au CPT et au Gouvernement en place?



 



Sur son compte Twitter, le Dr Emmanuel Ménard n’y va pas par quatre chemins. Il constate que les deux camps irréconciliables qui s’affrontent (CPT et Gouvernement) ne se battent que pour le pouvoir, dans une lutte vouée à des intérêts personnels.

 

Le leader louverturien du Parti Réformiste déclare que ce qui se passe est le début d’une bataille électorale entre ceux qui dirigent la Transition (Lavalas et Néo-Duvaliéristes).

 

Ce conflit entre le CPT et la Primature, selon Me Ménard, met en lumière les faiblesses de cette formule qui coûte trop cher aux finances publiques. Les visites interminables et les rencontres n’ont pas su protéger la population. Les gangs continuent de progresser tandis que les autorités se contentent de promesses. C’est un échec, selon lui.

 

Emmanuel Ménard appelle les parties prenantes à se réunir pour recadrer l’Exécutif, ou bien le peuple, dans sa colère, tranchera dans la rue.

 

En réalité, depuis l’accession du CPT et l’installation du gouvernement de Garry Conille, deux faits marquants d’impuissance caractérisent les parties prenantes. Elles ont été mises à l’écart par le CPT, créant ainsi un fossé profond. Ce fossé est si grand qu’il est difficile de trouver une issue.

 

La non-application de l’Accord du 3 avril 2024 complique encore plus la situation avec la formation d’un gouvernement très critiqué après seulement quatre mois. Autre fait marquant est la mise en place de la Commission de pilotage et la formation d’un CEP incomplet.

 

Au sein du gouvernement, il n’y a pas de liberté totale d’action. L’absence d’un organe de contrôle rend sa tâche encore plus lourde, ce qui constitue, selon certains, une grande faiblesse.

 

Cet accord stipulait qu’aucun ministre de ce gouvernement ne pourrait être candidat aux prochaines élections générales. Aujourd’hui, c’est le contraire : des candidats se manifestent déjà, devenant ainsi des rivaux dans une lutte pour le pouvoir entre deux courants politiques diamétralement opposés.

 

Le pire dans tout cela, c’est que le peuple continue de souffrir face à la puissance incontrôlée des gangs armés, qui occupent de plus en plus de territoire. Ils violent, tuent et incendient des maisons sans rencontrer la moindre résistance.

 

Les élites intellectuelles, politiques et culturelles du pays restent passives face à la descente aux enfers de notre chère Haïti, autrefois la perle des Antilles.

 

À quand le réveil des parties prenantes ? Une question encore épineuse.

 

Yves Paul Léandre

Comments


ONA.jpg
brh_ad.jpg
votre_publicite.jpg
kredi-ener.jpg
hpn_full_logo.png
bottom of page