La Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH) exprime son indignation face à la propagation du sang innocent dans toute la capitale. Les gangs armés, bien approvisionnés en armes et en munitions, mènent une guerre impitoyable contre la population civile.
Chaque semaine, ils étendent leur contrôle sur de nouvelles régions, bénéficiant d'une totale impunité et soutenus par l'inaction, voire la complicité des plus hautes autorités. Dans un communiqué de presse, la COPAH s'indigne du fait que, dans les quartiers populaires de la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans l’Artibonite, non seulement la population civile est touchée, mais aussi les policiers.
Depuis leurs positions confortables, n'étant pas directement visées par cette violence criminelle, les autorités gouvernementales et policières continuent de bénéficier indûment des avantages et privilèges liés à leurs fonctions qu'elles n'exercent pas véritablement, constate l'Association des pasteurs. La démission n'est pas un acte de défaite, mais un geste de grandeur, rappelle la COPAH.
En raison de la persistance de l'insécurité, de la crise socio-économique, de la crise énergétique et de l'instabilité politique, elle demande aux autorités de tirer leurs propres conclusions.
YPL-HPN
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