Comme planifié, au moins trois fois par semaine, depuis tantôt deux mois et demi, le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, le professeur Nesmy MANIGAT et le directeur général du ministère, Dr. Meniol JEUNE, ont organisé leur énième réunion de travail, le lundi 24 octobre 2022, avec les directeurs départementaux d’éducation, les directeurs techniques d’enseignement et les coordonnateurs de pôle, a informé à HPN le Bureau de communication du ministère.
Encore une fois, il s’agissait particulièrement d’assurer le suivi des rencontres de travail des 10 directeurs départementaux avec leur communauté éducative respective dans le cadre de la rentrée administrative et pédagogique. Un document cadre, élaboré en ce sens, sert de référence aux Directions départementales d’éducation (DDE) pour la mobilisation de la communauté éducative, des autorités locales et des partenaires autour de l’école.
Toutefois, en dépit des différents appels pour le retour en classe, depuis le 3 octobre dernier, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) ne peut que constater cette rentrée progressive et difficile, dans un contexte marqué par la violence et la peur. Reprendre le chemin de l’école semble devenir un délit, une infraction pénalisant ainsi plus de quatre millions d’enfants.
Mais une lueur d’espoir apparait à l’horizon, des tentatives de reprise des cours dans les écoles publiques et privées sont amorcées dans plusieurs départements, selon les rapports présentés par les responsables des DDE. Des cas isolés, pour le moment, mais déterminants qui annoncent un changement en cours, où les acteurs s’impliquent davantage au bénéfice des enfants, notamment à travers des interventions et des notes publiques.
La disponibilité et l’accessibilité du carburant facilitant le transport scolaire, surtout pour les parents et les agents éducatifs, sont un facteur essentiel pour la relance globale des activités scolaires et le respect du droit à l’éducation. La mobilisation du MENFP va aussi s’intensifier car il y va de l’avenir des enfants et du pays. L’école doit planer au-dessus des clivages. L’école ne saurait attendre la fin des conflits politiques pour fonctionner, car sa mission est de former des citoyens au vivre-ensemble qui permet de prévenir et résoudre pacifiquement les conflits.
Une réunion de travail a été organisée le mercredi 26 octobre dans le même ordre d’idées. Les dossiers des ressources humaines, du renouvellement des contrats et de l’inventaire des actifs du ministère ont été à l’ordre du jour, avec un regard sur les progrès accomplis dans le sens de la mobilisation systématique pour le retour à l’école.
Selon le Bureau de communication du MENFP, le ministre a demandé à l’Office national du partenariat en éducation (ONAPE) de consulter les différents partenaires de la communauté éducative afin de les inviter à la rencontre du vendredi 28 octobre, dans la perspective d’échanges d’informations et de discuter de toutes les décisions utiles facilitant un retour en salle de classe.
AL/HPN
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