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Des experts partagés sur la proposition du Kenya pour diriger une force internationale en Haïti


Les États-Unis intensifient leurs efforts pour trouver le pays qui prendra la tête de la force multinationale destinée à intervenir en Haïti aux côtés de la PNH pour lutter contre les gangs armés. Alors que le Canada a rejeté le projet de résolution dès le début, le Kenya s’est porté volontaire pour diriger cette force, conformément à la demande du gouvernement haïtien. Le colonel Himmler Rébu critique l’empressement des États-Unis, estimant que cela est motivé par des raisons électorales et qu’une telle initiative ne sera guère utile.


M. Rébu doute de l’efficacité du Kenya en raison de ses problèmes politiques internes. Il attire l’attention sur les méthodes de la police kenyane, exprimant ses craintes concernant d’éventuelles violations des droits humains si le plan américain s’y aligne, notamment selon le rapport du Secrétaire Général de l’ONU.


En revanche, Ricardo Germain, spécialiste en Études stratégiques, sécurité et politique de défense, estime que le Kenya peut être utile à Haïti dans la situation actuelle. Selon lui, l’expérience du Kenya en tant que puissance émergente de l’Afrique de l’Est et sa gestion passée de crises post-électorales sont des éléments significatifs démontrant son aptitude à faire face à des situations sécuritaires difficiles.


Le gouvernement haïtien a accueilli favorablement l’annonce du ministre kenyan des Affaires étrangères, Alfred Mutua, concernant la disponibilité de mille policiers pour former cette force multinationale. Cependant, l’approbation de la proposition d’une force multinationale par le Conseil de Sécurité lors de la présentation du rapport du Secrétaire Général, Antonio Guterres, le 15 août prochain, reste incertaine.


Marvens Pierre

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