L’ancien Premier ministre Claude Joseph a failli être asphyxié lundi lors d’un sit-in que son parti Les Engagés pour le Développement (EDE) organisait devant la Résidence Officielle du Premier ministre, à Delmas 60. Les agents de la Primature qui sillonnaient dans les parages ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui voulaient franchir la ligne d’arrêt. Sensation de brûlure, larmoiement, respiration difficile. Ses gardes du corps ont dû l’évacuer dans l’immédiat sur une moto pour éviter le pire.
Le Parti qui dit agir au nom de la population avait lancé le week end écoulé trois journées de mobilisation les 5, 6 et 7 février dans la perspective de forcer le Premier ministre Ariel Henry à démissionner.
« La gouvernance actuelle marquée par l’indifférence et l’inaction face aux exactions des gangs doit changée de main », indique Claude Joseph, ancien président du Conseil supérieur de la police nationale (CSPN).
Aucune note d’excuse de l’institution policière n’a été adressée à l’ancien Premier ministre de Jovenel Moïse qui n’entend pas baisser les bras dans sa lutte acharnée pour changer le paradigme.
Signalons que dimanche, le leader de la Plateforme politique Jean Charles Moïse a lui aussi, été victime de gaz nocif.
Yves Paul LEANDRE
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