Après plus de trois semaines sans un gouvernement en place, Haïti attend toujours la formation du conseil présidentiel de transition, tandis que la communauté internationale adopte une approche prudente. Pendant ce temps, la violence persiste, avec des scènes de violence et de morts qui se multiplient à travers la Capitale et ses environs. Les écoles restent fermées, l'activité gouvernementale est ralentie, et le secteur commercial est paralysé, laissant le pays dans un état d'incertitude totale.
Les appels à l'aide internationale se multiplient, avec l'OEA et les Nations unies plaidant pour le déploiement d'une mission multinationale de soutien à la sécurité. Les ambassades étrangères évacuent leur personnel, illustrant la détérioration de la situation sécuritaire. De plus, les attaques contre les missions diplomatiques étrangères, telles que celle du Guatemala, suscitent une préoccupation croissante au sein de la communauté internationale.Les quartiers aisés de la capitale sont également touchés, avec des attaques de gangs visant des résidences et des commerces.
Les infrastructures publiques, telles que la compagnie d'électricité, sont également prises pour cible, aggravant les difficultés de la population déjà confrontée à des pénuries d'électricité et d'autres services essentiels.Pendant ce temps, les efforts pour former le conseil présidentiel de transition sont entravés par des désaccords politiques et des retards, malgré les négociations avancées et les noms des membres potentiels déjà établis. Les Bahamas expriment leur inquiétude face à la crise en cours en Haïti et mettent en place des mesures pour protéger leurs frontières.
La question demeure : combien de temps faudra-t-il attendre le déploiement de la mission multinationale dirigée par le Kenya ? Et quand cette crise persistante en Haïti prendra-t-elle fin ?
Yves Paul LEANDRE
Commentaires