Crise au Madagascar : La Présidence parle de tentative de prise de pouvoir par la force
- etrof16
- 12 oct.
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Une foule nombreuse s’est de nouveau rassemblée dimanche sur la place du 13 Mai à Antananarivo pour réclamer le départ du président Andry Rajoelina et des réformes institutionnelles, alors que la présidence dénonce une tentative de prise de pouvoir par la force et appelle à la défense de l’ordre constitutionnel.
La mobilisation, initiée par des mouvements citoyens et la jeunesse regroupée au sein de « Gen Z Madagascar », a réuni des étudiants, des forces de sécurité, des artistes, des entrepreneurs, des politiciens et des membres de la diaspora autour d’un mot d’ordre commun : « un changement de cap ». Les manifestants ont exigé un meilleur accès à l’eau et à l’électricité, à la santé et à l’éducation, tout en réclamant la libération de leurs camarades encore détenus à la suite des précédentes manifestations.
Dans son intervention, Gen Z Madagascar a rappelé que « le pouvoir appartient au peuple », avertissant qu’il n’hésitera pas à le reprendre si les revendications demeurent ignorées. Le mouvement a également demandé que certaines figures économiques influentes soient écartées du processus politique et appelé à un dialogue inclusif entre toutes les forces vives du pays.
Selon Orange actu Madagascar, un moment de recueillement a été observé sur la place du 13 Mai, en présence du général Démosthène Pikulas, du général Lylison Roland de René et des responsables du Capsat, dont le colonel Mikaël Randrianirina. Le colonel Rakotomamonjy Patrick ainsi que plusieurs figures de l’opposition, parmi lesquelles l’ancien président Marc Ravalomanana et l’ex-président du Sénat Rivo Rakotovao, ont également pris part à la mobilisation.
Dans un communiqué parvenu à APA, la présidence de la République a qualifié ces événements de « tentative de prise de pouvoir par la force », estimant qu’ils sont contraires à la Constitution et aux principes démocratiques. Elle a indiqué qu’une « action illégale visant à déstabiliser le pays » avait été initiée et a appelé l’ensemble des forces vives à défendre l’ordre constitutionnel.
Le chef de l’État a présenté ses condoléances aux familles des victimes et exprimé sa compassion à l’égard des personnes touchées par les violences. Il a réaffirmé que le dialogue restait la seule voie pour résoudre la crise et invité la population à préserver l’unité nationale.
Rédaction / HPN
Source : Agence de Presse africaine



















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