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Ballon d’Or : que méritent nos dirigeants ?



Surprise totale ou demi-surprise…, le Premier grand favori pour gagner le 68ème ballon d’or, Vinicius Junior, est passé à côté de la victoire. En effet, c’est le footballeur espagnol, Rodri, qui, ce lundi 28 octobre 2024, succède à Lionel Messi. Pourtant, tout laissait croire que le Brésilien serait l’heureux lauréat. Niet ! Vite, très vite, la planète foot s’est enflammée face à ce qui est qualifié de « GROSSE DECEPTION ». Joueurs, entraîneurs, chroniqueurs, fans et profanes…, tous prennent fait été cause pour Vini. 


Le principal concerné, lui, en réaction, promet de « faire dix fois plus ». Balançant à la figure de France football, supposément avec toute l’arrogance qui est la sienne : « Ils ne sont pas prêts ». 


Mais, en attendant que les responsables du Magazine français soient prêts à jouer le jeu de la méritocratie, transposons la question sur un plan politique (le foot ne serait-il pas politisé, selon Carmavinga) pour parler d’Haïti et de ses dirigeants. Entre un ballon fait d’une matière toute autre que l’or ou rien, que méritent les Conseillers-présidents, le Premier ministre et l’ensemble des ministres ? Laissons parler les faits afin de ne pas pécher contre la logique méritocratique. 


Six mois depuis que le Conseil présidentiel de transition est installé, quatre mois depuis que le Gouvernement Conille est mis en place, le pays fait du surplace à tous les niveaux. Dépourvues de toute stratégie et de tactique, les autorités établies feignent d’avoir une feuille de route, un plan pour combattre l’insécurité en récupérant tous les ‘’territoires perdus’’ Kay pa kay, mais, à la vérité, ce sont les gangs armés les vrais meneurs du jeu. 

La Police nationale d’Haïti, prétendument supportée par des officiers kényans qui jouent plus à protéger leurs arrières qu’à l’offensive, perdent tous les duels ou presque face aux gangs armés qui les dribblent pour tirer à bout portant sur une population sans défense. C’est ainsi à l’Arcahaie, à Tabarre, à Solino…, les forces de l’ordre sont mises hors-jeu. 

Que dire de la corruption qui gagne du champ, s’apparentant ainsi à l’ultime but même de ce qui sont ou devraient être les Gardiens de l’éthique et de la justice. 


Au regard de ces faits aussi parlants que criants, les dirigeants haïtiens, mauvais joueurs, ne méritent pas de trophée fait de quelque matière que ce soit. Tout le monde le sait. Ces jouisseurs à pouvoir ne peuvent rien gagner, de fait ne gagnent rien, puisqu’avec eux Haïti continue de tout perdre, en maintenant son piètre rang de bon dernier du classement.



GeorGes E. Allen

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