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Assassinat de policiers à Thomassin : le haut-commandement de la PNH au banc des accusés


Vingt-quatre heures (24) heures après l’assassinat de trois (3) membres de la Police Nationale d’Haïti par des hommes de la bande criminelle dirigée par Carlos Petit-Homme (Ti Makak) à Thomassin 48, des responsables d’organisations de la société civile fixent les responsabilités. En effet, le Collectif des Avocats Pour Défense des Droits Humains (CADDOH) se dit révolté par cet énième coup dur porté contre l’institution policière par des membres de gangs qui opèrent en toute quiétude dans le pays. Cette situation risque de démotiver les agents de l’ordre, de l’avis du porte-parole de cette structure, Maître Arnel Remy. L’avocat qui dit déceler une incompétence accrue chez les membres du haut-commandement de la PNH en matière d’opérations, souligne qu’entre le 1er janvier et le 9 avril 2023 pas moins de 22 policiers ont été tués à travers plusieurs départements du pays. En ce sens, l’homme de loi s’adresse aux instances concernées leur demandant de doter les policiers de matériels et d’équipements nécessaires à la réalisation de leur travail. De son côté, le responsable de « Sant Karl Lévêque » condamne avec véhémence l’assassinat de trois nouveaux policiers à Thomassin, dimanche. Le Père Gardy Maisonneuve pointe du doigt lui aussi le haut-commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH) qui, estime-t-il, est responsable des échecs enregistrés lors des dernières interventions policières. De l'avis du militant des droits humains, les dernières opérations de la PNH ont été très mal planifiées. Ainsi, il appelle le directeur général de l’institution à tirer les conséquences de son incompétence. Rappelons que ces trois nouvelles victimes dans les rangs la PNH portent à huit (8) le nombre de policiers tués par cette association de criminels établie à Laboule 12.


GA/HPN


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