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Amnesty International dénonce, une fois de plus, les politiques migratoires racistes en République dominicaine





L’organisation internationale de droits humains Amnesty International (AI) a, une fois de plus, dénoncé ce vendredi, les « politiques migratoires racistes en République dominicaine ».



Dans un communiqué, la directrice d’Amnesty International pour les Amériques, Ana Piquer, a demandé aux autorités dominicaines d’agir de manière décisive face aux menaces croissantes qui pèsent sur les défenseurs des droits des migrants haïtiens, des dominicains d’origine haïtienne en situation d’apatridie et des personnes d’ascendance africaine.



Il faut, dit-elle, que les autorités dominicaines mettent fin aux déclarations, pratiques, politiques et décisions contraires aux droits humains qui favorisent la persistance du racisme structurel et qui ont créé un environnement propice à la discrimination.



Les autorités dominicaines doivent également s’abstenir de tenir des propos stigmatisants à l’encontre des Migrants Haïtiens et des Dominicains d’origine haïtienne.



Cela, dit Ana Piquer, implique de « cesser de nier et de reconnaître l’arbitraire et les violations des droits de l’homme commises dans le cadre d’une politique migratoire raciste ».



Elle demande également aux autorités dominicaines de cesser de pointer du doigt la population migrante haïtienne comme responsable de la précarité des services publics tels que l’éducation et la santé.



Amnesty International estime que les politiques racistes du gouvernement ont validé un climat de terreur alors que dans les Bateyes, des communautés composées de migrants haïtiens et dominicains d’origine haïtienne, ce qui prévaut, c’est la peur des opérations d’immigration.



Ana Piquer affirme avoir reçu des témoignages douloureux de personnes qui, même si elles portent régulièrement des documents, hésitent à demander des soins médicaux ou à aller travailler à cause de tant de peur.



Nous sommes alarmés, dit-elle, par le fait que les discours racistes ont également accru leur présence dans les médias et les réseaux sociaux et cela a conduit à un siège numérique qui stigmatise, discrédite, diffame et même menace les défenseurs.



Ana Piquer estime que le président dominicain Luis Abinader a l’occasion de mener des actions concrètes pour renforcer le respect des voix critiques et assurer un environnement où la défense de la justice raciale est protégée.


DO/HPN

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