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AMIJOMO fustige le gouvernement et l'ONU dans leur démarche de déployer des soldats kenyans en Haïti

La structure AMIJOMO, regroupant d'anciens ministres et proches collaborateurs de Jovenel Moïse, exprime son opposition dans une note de presse datée du 21 août 2023, à la présence d'une mission d'exploration kenyane en Haïti. Selon l'AMIJOMO, cette démarche ne s'inscrit pas dans le cadre du Panafricanisme, mais résulte d'une précédente mission de la sous-secrétaire d'État aux organisations internationales des États-Unis, Michèle Sison, au Kenya le 11 juillet dernier.


Les anciens ministres de Jovenel Moïse soulignent que Madame Sison était Ambassadrice des États-Unis en Haïti lors de l'assassinat du Président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021. Le rapport 2022 du Département d'État sur les droits humains au Kenya est préoccupant et fait référence à cette mission non onusienne souhaitée par des acteurs internationaux en Haïti.


L'AMIJOMO exprime des inquiétudes majeures quant à la possible introduction de maladies dangereuses telles qu'Ebola et la fièvre jaune en Haïti, rappelant l'épidémie de choléra provoquée par les soldats de l'ONU en 2010. L'organisation est surprise d'apprendre que la délégation kenyane s'est d'abord rendue à l'Ambassade américaine plutôt qu'au ministère des Affaires étrangères.


Le groupe rappelle que Haïti a subi trois interventions militaires de l'ONU au cours des 30 dernières années, toutes ayant eu des conséquences catastrophiques. La dernière, de 2004 à 2017, a laissé un goût amer en raison de l'épidémie de choléra, d'abus sexuels impunis et d'une tentative de coup d'État contre le président constitutionnel René Préval. Le Président Jovenel Moïse a été assassiné sous les yeux de la mission onusienne en juillet 2021.


AMIJOMO constate qu'après la résolution 2653, aucun des oligarques et politiciens impliqués dans les gangs et l'assassinat du président n'a été sanctionné. Le Tribunal spécial International chargé de l'enquête sur le crime contre Jovenel Moïse tarde à agir dans un contexte judiciaire confus. Dans ce cadre, AMIJOMO estime qu'une sécurité rétablie et un ordre constitutionnel exigent un nouveau gouvernement non complice des gangs et un plan intégré pour éradiquer les gangs par les forces de police et de l'armée.


YPL- HPN

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